samedi 4 décembre 2010

Soyez positif!


Ophélie n'en peut plus de vivre dans l'ombre de sa soeur Marie-Pier et de vouloir correspondre aux critères du monde superficiel de sa mère. Quant à son père, n'en parlons pas, il vit dans l'ombre de sa mère. Et, un petit ami... elle a largué un homme agoraphobe avec qui elle a eu une longue relation et depuis, c'est le calme plat. Mais comment avoir l'air sexy et "in" lorsqu'on s'habille toujours en noir, qu'on est actuaire (une profession que personne ne comprend...) et qu'on se trouve tout à fait sans intérêt?

Puis, Ophélie croise une amie de sa soeur qui prétend pouvoir changer sa vie grâce aux pensées positives... et elle se met à y croire, jusqu'à ce que les choses se corsent!

Voici la trame de départ du deuxième roman de Anne Bonhomme, Échecs et Maths.

Lisez la suite de cette critique sur mon blogue!

samedi 16 octobre 2010

Je préfère les crocodiles aux tortues


Après avoir lu Les yeux jaunes des crocodiles, de Katherine Pancol, je me suis lancée dans la lecture de La valse lente des tortues avec beaucoup d'enthousiasme.

Le livre débute à peu près là où l'histoire s'était arrêtée dans le premier tome. "Joséphine a déménagé à Passy grâce au succès de son livre. Elle s'étonne du comportement de ses nouveaux voisins, s'occupe de Zoé sa fille cadette, cherche l'amour, et se demande si elle ne l'a pas trouvé en la personne de Philippe, son beau-frère. Mais une série de meurtres trouble la tranquillité de son quartier et Joséphine échappe à une agression..."

À partir de là, l'ambiance feutrée et tranquille à laquelle Pancol nous avait habitué dans le premier tome s'effrite peu à peu pour laisser la place à une sorte d'ambiance de série noire. Il m'a semblé que cela contrastait tellement qu'on ne se croirait plus dans le même livre. Vers la fin, on se croirait presque plongé dans un roman d'Agatha Christie alors que presque tous les voisins de Joséphine sont soupçonnés d'être le tueur en série et que les visites au commissariat de police se multiplient.

J'aime bien ce type de roman où il faut identifier le coupable avant de le lire écrit noir sur blanc, par contre, ce n'était pas du tout le genre de roman auquel je m'attendais. Je m'attendais à lire une petite histoire tranquille sur le but de la vie et la quête du bonheur par de petits gestes du quotidien, je m'attendais à accompagner Joséphine dans la rédaction d'un deuxième ouvrage, je me suis retrouvée plongée dans une intrigue, presqu'un jeu de chat et de souris. C'était un peu décevant et c'est probablement la raison pour laquelle j'ai mis tant de temps à terminer la lecture de ce livre.

Bon, cela ne m'empêchera pas de lire le troisième tome, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Et j'espère que cette fois plonger dans une vraie suite du premier tome. Cependant, je vais attendre qu'il soit disponible en format de poche.

mardi 7 septembre 2010

Une mère normale qui témoigne

J’étais curieuse… j’étais sceptique. Oui, j’ai décidé de livre ce nouvel ouvrage publié aux Éditions de la Bagnole en ne m’attendant vraiment à rien. Je me disais qu’il allait s’agir d’un autre livre comme les autres où une maman raconte avec humour ses déboires de maternité… Eh bien, je dois admettre que j’ai découvert quelque chose de rafraîchissant et de tout à fait… normal (!) dans le Journal irrévérencieux d’une mère normale.

Lisez la suite de ma critique sur mon blogue!

dimanche 6 juin 2010

Danger public

J'ai acheté quelques livres numériques dans les derniers jours pour valider le fonctionnement de La hutte — l'application que De Marque a développée dans le but de permettre l'achat de livres numériques directement sur le iPad à partir des sites web des libraires.

Parmi ces livres, une bande dessinée que j'avais vue en magasin à la Librairie Pantoute, sur la rue Saint-Joseph: Danger public, de Leife Tande (Éditions de la Pastèque)

Toute l'histoire se passe dans la tête d'un barbier... il n'y a pas d'actions réelles dans tout le livre! — seulement des plans d'actions qui prennent formes dans la tête du narrateur... des plans pour tuer — Pour tuer, dans l'ordre ou dans le désordre, toutes sortes de personnes qui pourraient représenter une menace pour lui ou pour sa famille. Des dizaines de balles de fusils sont tirés au cours de l'histoire... sans qu'il n'y ait aucun vrai mort. C'est à la fois drôle et sombre.

Mais plus encore que l'histoire, c'est l'esthétisme de cette bande dessinée qui m'a plu. Plans originaux, contreplans, vues en plongée, représentations inattendues... la lecture est un plaisir pour les yeux autant que pour l'esprit.

Ma première expérience de lecture d'une bande dessinée en format numérique a été vraiment très agréable. Je compte d'ailleurs répéter l'expérience dans les prochains jours avec Boris.

Ensemble, c'est tout

Voici un titre si simple, mais qui dit tout! Et si le bonheur, c'était simplement d'être ensemble et de profiter de chaque instant que la vie nous donne. Ensemble, avec ceux qu'on aime. Ce roman d'Anna Gavalda coule tout en douceur et nous ramène à ce qui compte vraiment dans la vie.

Il y a longtemps que ce livre attendait dans ma bibliothèque et je ne regrette surtout pas de l'avoir enfin sorti pour le lire. Je cherchais une lecture qui fait du bien et je ne me suis pas trompée.

Ce livre, c'est l'histoire de Camille, de Philibert, de Franck et de Paulette, tous des solitaires, pas nécessairement par choix, qui ont été blessés par la vie et qui ont peur de croire à une vie meilleure. Quatre personnes totalement différentes l'une de l'autre, en apparence. Le destin les réunira tous les quatre sous un même toit, l'immense demeure de Philibert, et là, ils vivront ensemble, et c'est tout....

samedi 17 avril 2010

Sa propre mort

Je viens de compléter la lecture de Sa propre mort, un roman d'André Marois, publié aux Éditions de la Courte Échelle.

C'est un roman très noir, qui se déroule aujourd'hui et qui est d'une actualité brutale. On s'y trouve plongé au coeur des réseaux et de leurs impacts — parfois durables — sur la vie des jeunes.

On trouve matière à réfléchir sur Facebook, sur la banalisation de la pornographie, sur la vengeance, sur la vie privée, sur la justice et sur l'application de la justice.

C'est un livre qui fait réfléchir à partir d'un un récit très fort. C'est un livre qui me semble aussi important socialement Les lecteurs plus âgés seront sans doute troublés de découvrir certains aspects de la sociologie des réseaux. Les plus jeunes seront plutôt étonnés de découvrir la portée potentielle de gestes qui peuvent apparaître banals au quotidien.

Si j'étais prof de quatrième ou de cinquième secondaire, ou au cégep, — ou si j'avais des enfants un peu plus âgés — je pense que je le ferais lire à mes étudiants et je planifierais ensuite quelques heures de discussion.

Une discussion qui serait certainement très animée... et pas toujours très confortables.

---

En complément:


dimanche 28 mars 2010

Le paradis pour Nelly

J'ai rarement lu un livre aussi décevant.

Paradis, Clef en main
est une oeuvre qui s'annonçait fracassante.
Nelly Arcan a fait beaucoup de bruit avec ses oeuvres présentes. J'avais lu Putain deux fois en ligne à sa sortie.
Nelly Arcan, la tourmentée, qui s'est suicidée quelques mois avant la parution de son livre, juste après en avoir terminé la rédaction.

Puis, à sa sortie, les premiers mots donnent froid dans le dos : "On a tous déjà pensé se tuer. Au moins une fois, au moins une seconde, le temps d'une nuit d'insomnie ou sans arrêt, le temps de toute une vie".

Mais, le reste est un récit décousu, qui n'a rien de la plume vive et efficace de Nelly. Il y a bien quelques paragraphes qui laissent transparaître la vigueur de l'auteure, mais sans plus. Au bout du compte, tout reste à expliquer. On ne comprend pas pourquoi Antoinette voulait tant mourir ni pourquoi elle veut tant vivre maintenant.

De ce livre, je me contenterai de retenir ceci: "La vie vaut toujours la peine d'être vécue, ne serait-ce que pour pouvoir jurer contre elle. Ne serait-ce que pour être témoin, tête haute, de son insondable absurdité".

samedi 27 mars 2010

Chroniques birmanes

Je viens de terminer la lecture de Chroniques birmanes, une oeuvre de Guy Delisle. J'ai adoré.

Plus encore qu'une très belle histoire, c'est un « BD reporter » génial que j'ai découvert avec ce livre.

Guy Delisle est né à Québec et se balade un peu partout dans le monde en nous rapportant des croquis uniques qui mêlent très habilement le journalisme et le récit de la vie quotidienne.

Quelques liens pour découvrir son univers:
Par ailleurs, devant tant de richesse sur le Web pour présenter cette oeuvre et son auteur… on ne peut que s'étonner — déplorer! — que le site de l'éditeur soit si pauvre en information à son sujet.

vendredi 12 mars 2010

Matière à réflexion


« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

J’ai déjà publié deux autres citations de ce livre ici et j’aurai pu en publié bien d’autres…

Les yeux jaunes des crocodiles

C’est l’histoire de Joséphine, la douce et gentille Joséphine, qui a un mari, deux enfants, un appartement en banlieue de Paris, un travail dans un centre de recherche… bref, une vie bien ordinaire.

Joséphine se retrouve seule, son mari l’a quitté, elle a besoin d’argent pour boucler les fins de mois avec ses enfants, elle accepte de rédiger un roman pour sa sœur. Le livre sera publié et remportera les honneurs, mais c’est sa sœur qui sera reconnue comme l’auteure et qui aura la gloire.

À travers les pages du livre, la vie bousculera Joséphine et lui rappellera que les apparences sont souvent trompeuses, qu’il vaut toujours mieux compter sur soi. La vie lui apprendra aussi à être plus forte, à prendre sa place dans la société, à s’affirmer.

C’est l’histoire d’une famille et de quelques amis qui vivent tous avec leurs secrets, leurs mensonges et leurs demi-vérité. Les espoirs cachés des uns, les échecs des autres, les rêves associés à l’enfance et à l’adolescence, les déceptions des adultes.

Le livre contient quelques longueurs, mais il vaut la peine d’être lu. Il comporte beaucoup de matière à réflexion. Qu’est-ce qui fait que, dans la vie, nous acceptons certaines situations et pas d’autres? Qu’est-ce qui fait que nous sommes parfois figés dans notre confort (inconfort) sans oser espérer mieux? Pourquoi cachons-nous consciemment certains pans de notre vie aux uns et pas aux autres? Qu’est-ce qui fait que nous finissons par laisser tomber le voile?

Je ne connaissais pas Katherine Pancol, auteure française, avant de lire ce livre. Je découvre qu’elle a déjà plusieurs autres ouvrages à son actif. Je commencerai par lire la suite de celui-ci : La valse lente des tortues….

Mais pas tout de suite, car j’ai quelques livres qui attendent depuis plus longtemps!

samedi 6 mars 2010

Les chats sont amusants pour les petits et les grands

Cette semaine, j'ai reçu le tout dernier album publié aux Éditions Scholastic: Le chef-d'oeuvre de Chester, en service de presse. Ok, vous allez dire que c'est un album pour enfants. Eh oui, alors je l'ai amené à la maison pour le regarder avec ma fille.

Résultat: COUP DE FOUDRE!

Dans cet album, Chester, le gros chat obèse, s'est emparé des outils de travail de Mélanie Watt (l'auteure), car il voulait écrire sa propre aventure. Vous découvrirez à la fin à quel endroit il les avait caché. Alors, on assiste aux essais (plus ou moins fructueux) de Chester pour créer son chef-d'oeuvre et aux commentaires que lui fait Mélanie (par le biais de post-it). C'est léger. C'est drôle!

Pour voir un peu l'esprit qui se dégage de l'album, regardez les deux pages offertes en extrait.

Les enfants vont adorer. Ma fille n'a pas compris toutes les subtilités mais les plus vieux riront sans doute aux éclats. Pour prolonger l'expérience, ils pourront suivre les 6 étapes pour dessiner leur propre Chester.

Mélanie Watt avait déjà créé deux albums avec Chester auparavant. Je m'empresse d'aller les réserver à la bibliothèque ou peut-être même de les acheter.

J'aime beaucoup ce genre d'album pour enfants qui laissent la place à l'imagination et qui montrent qu'un livre est aussi un lieu de création, l'auteur peut en faire ce qu'il désire. Il n'y a pas de moule précis.

Pour les amateurs de chat et d'album pour enfants, je vous invite à découvrir un autre chat très sympatique: Colin, et plus particulièrement son aventure de la boîte-à-roupillons
(Courte échelle). C'est aussi rigolo et plein de rebondissements! Plaisirs assurés!

En passant, si vous voulez "tester" Chester et/ou Colin avec vos enfants, je peux les apporter au bureau pour vous les prêter...

dimanche 21 février 2010

Brouillard au pont de Tolbiac

Je discutais avec Marc dans le hall de l'immeuble attendant mon taxi pour l'aéroport Charles-de-Gaulle. La concierge interpelle Marc:

— J'ai reçu un livre pour vous, j'irai vous le porter tout à l'heure.

— Donnez-le-moi tout de suite s.v.p., c'est une belle coïncidence, c'est pour Clément.

La concierge me connaît bien parce que j'ai habité un apparetement dans cet immeuble du XIIe arrondissement trois ans avant que Marc et Marie-Eve ne le reprennent à mon retour au Québec. Elle semblait ravie de participer ainsi au bon timing de la remise du cadeau.

Dans le paquet reçu d'Amazon, deux exemplaires de Brouillard au pont de Tolbiac: un pour moi et un pour Marc. Il s'agit d'un roman policier qui se déroule dans le XIIIe arrondissement — celui-là même où s'est déroulé l'essentiel de la période française de ma vie professionnelle. Celui où j'ai travaillé. Celui où j'ai marché le plus, celui où j'ai refait le monde tellement souvent, au Frog & British Library, avec Marc et avec presque tous les amis qui m'ont rendu visite lors d'un passage à Paris.

J'ai entrepris la lecture dans l'avion entre Montréal et Québec. Je l'ai terminé ce matin — avec beaucoup de plaisir. Le personnage du flic privé Nestor Burma est vraiment attachant, mais mon plus grand plaisir aura été de pouvoir l'imaginer dans les rues où j'ai marché, emprunter les mêmes stations de métro et les mêmes parcours de bus que j'ai tant utilisés, prendre un verre dans des cafés que j'ai probablement aussi fréquentés.

Je découvre en écrivant ce texte que Brouillard au pont de Tolbiac a aussi été réalisé sous forme de télésérie et publié sous forme de BD. Le site Paris en BD permet même de relier les lieux de l'histoire avec des photos contemporaines de Paris. Et il y a sur cette carte tirée de la BD presque toute ma vie en France — fascinant!

Certes, le quartier du pont de Tolbiac a beaucoup changé aujourd'hui. C'est devenu le quartier de la Bibliothèque Nationale de France. C'est également celui des bureaux de Flammarion — avec qui nous travaillons intensément. C'est aussi celui de la première franchise Presse Café en France, où je suis allé pour la première fois la semaine dernière. C'est décidément mon quartier — avec une petite extension dans le XII, où j'ai habité et où les enfants on tant joué dans le Parc de Bercy.

Peut-être que j'aurai un jour l'occasion de rencontrer Nestor Burma accoudé au bar du Frog and British Library puisque c'est à quelques pas de là que se déroule la scène finale du livre.

Je continuerai d'aller vérifier s'il y est chaque fois que je passerai dans le quartier.

dimanche 14 février 2010

Les Troutman volants

La description que fait Librairie Vaugeois des Troutman volants me donne vraiment envie de le lire... je pense que ça sera ma prochaine lecture.

Un extrait est disponible ici.

dimanche 7 février 2010

Les traversées de Solange

Je ne crois pas avoir lu de livre aussi triste de toute ma vie.....

Clément a rapporté l'avoir lu dans ses lectures du Temps des Fêtes, plutôt que de commenter, j'ai choisi de créer un nouveau billet pour traiter de cet ouvrage, car j'avais tant à dire.

Les traversées de Solange, c'est un petit récit tout simple de Peggy Bourque Ouellet, un premier roman qui comporte quelques maladresses (les dialogues en joual sont parfois agaçants), qui se lit rapidement, mais qui est surtout chargé d'émotions.

Pendant deux ans, Solange a abandonné les siens dans un désir de liberté. À son retour, les pots ne seront pas facile à recoller. Chacun est resté avec un sentiment d'avoir été abandonné par Solange (sa mère, sa fille, son mari, sa meilleure amie). Solange croyait s'être libérée de son quotidien, s'être enfin découverte pour ce qu'elle est elle-même, mais elle peut difficile expliquer son geste à ses proches et se retrouve tatouée de l'étiquette "égoiste".

L'histoire aurait pu se passer aujourd'hui ou hier, elle se déroule en 1986. En la lisant, je me suis demandée si la jeune auteure ne faisait pas référence à sa propre mère. Solange m'a fait penser à plusieurs femmes, qui auparavant, après s'être mariée était voué à s'occuper de la maison et à élever une famille, un choix qui n'en était pas nécessairement un, qui ne convenait probablement pas à toutes. Solange a voulu sortir de la maison et découvrir sa personnalité plutôt que de vivre dans l'ombre de sa famille, mais elle n'aura pas su comment le faire.

Quand le désir de liberté devient-il de l'égoïsme? Quand l'accomplissement de soi prend-t-il le dessus sur les responsabilités? Comment fait-on pour partir sans penser qu'il y aura des conséquences?

Le récit aurait peut-être pu aller plus en profondeur pour nous aider à mieux comprendre le geste de Solange, mais il a le mérite de soulever les questionnements et de nous faire vivre des émotions avec intensité.

jeudi 4 février 2010

Gabrielle Roy

En visite à Ottawa plus tôt cette semaine, j'ai pu visiter (beaucoup trop rapidement) une exposition sur Gabrielle Roy à la Bibliothèque nationale du Canada.

À la fin de l'exposition, il y avait un très beau portrait de l'auteur, accompagné de la lettre par laquelle l'artiste présentait son portrait à Gabrielle Roy. J'ai trouvé la fin de la lettre magnifique:
« Someone once said that drawing is taking a line for a walk... in the case of your portrait we dance ».


Et c'est fou, je n'ai réalisé qu'en visitant cette exposition que Gabrielle Roy est probablement l'auteure qui nous accompagne le plus dans notre vie quotidienne. Eh oui... retournez un billet de 20$, vous verrez...

Citations à partager

Je suis en train de lire Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol. Je n'ai pas terminé encore, alors je ne ferai pas de critique officielle maintenant. Par contre, hier soir, j'ai lu deux citations qui m'ont marqué. J'ai simplement décidé de les partager avec vous.

"J'ai appris que le bonheur, ce n'est pas de vivre une petite vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le bonheur, c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute, et d'avancer en franchissant chaque obstacle."

"Pour bien vivre, il faut se lancer dans la vie, se perdre et se retrouver et se perdre encore, abandonner et recommencer mais ne jamais, jamais penser qu'un jour on pourra se reposer parce que ça ne s'arrête jamais... La tranquillité, c'est plus tard que nous l'aurons."

Peut-être que ces citations m'ont marqué parce qu'elles s'appliquent un peu/beaucoup à ma philosophie de vie... surtout en ce moment... Je ne sais pas trop. Mais je voulais absolument en garder une trace quelque part.

samedi 16 janvier 2010

Le monde, le lézard et moi

Je viens de terminer la lecture du dernier roman de Gil Courtemanche Le monde, le lézard et moi. C'est un livre très dur, qui nous force à nous interroger sur la justice, sur le droit, sur la morale et sur notre rôle dans la vie des autres.

C'est une réflexion sur le sens de la vie, de façon générale — une invitation à distinguer la détermination et l'obsession.

Je ne vous raconte pas l'histoire, qui est très bien résumée sur le site de l'éditeur — et dont un extrait est disponible en pdf ici.

C'est un livre troublant, pour lecteur averti, très loin de la simple distraction. Un livre que que j'ai apprécié et dont je ne doute pas que des souvenirs m'accompagneront très longtemps (et de façon toute particulière chaque fois que j'entendrai parler des gens qui sont jugés pour des crimes contre l'humanité).

lundi 4 janvier 2010

Mes lectures du temps des Fêtes

En plus d'une dizaines de magazines et de quelques livres documentaires (des recettes, encore des recettes... et quelques trucs de photos), j'ai lu deux romans avec plaisir au cours de la période des Fêtes.

* * *

Il y a d'abord eu D'autres vies que la mienne, d'Emmanuel Carrère. Un livre où l'auteur explore ce que le quotidien de la vie des uns peut avoir de romanesque dans le regard des autres; comment ce qui fait « la petite vie », peut donner lieu à « de grandes histoires ». C'est lent, c'est très lent, mais c'est très bien raconté. C'est émouvant. Et c'est tout sauf prétentieux.

On peut lire un extrait de D'autres vies que la mienne ici (en pdf).

Ensuite, il y a eu Les traversées de Solange, de Peggy Bourque Ouellet. C'est l'histoire d'une femme qui revient au bercail après être secrètement partie explorer le monde... pour se trouver, se retrouver, pour s'inventer. C'est l'histoire d'une femme qui avait cru que le monde de son petit village était fixe, que rien n'y changerait en son absence, qu'elle pourrait aisément le réintégrer, mais qui réalise péniblement que quitter quelque chose, c'est aussi le transformer. Se changer soi-même, c'est aussi changer le monde; pour le meilleur, et pour le pire. C'est un roman qui se lit aisément même s'il est très dur — Un remarquable premier roman qui mérite pleinement sa place dans la sélection du Prix de la relève Archambault.

On peut lire un extrait de Les traversées de Solange ici (en pdf).

Le livre avant le film

Parmi les livres qui étaient demeurés dans ma liste de « livres à lire un jour », il y avait Anges et démons de Dan Brown. Il aura fallu la sortie du film au cinéma pour que je me décide à le faire passer au devant de ma liste.

Un collègue de travail m’a prêté la version illustrée. Wow! Je dois dire que les illustrations apportent beaucoup à l’histoire, pour situer l’action, pour présenter les lieux, pour dévoiler les œuvres d’art.

Même si la mise en scène initiale est très captivante, j’ai mis un peu de temps à embarquer dans l’histoire. Peut-être parce que cela m’apparaissait trop scientifique. Peut-être aussi parce que je ne pouvais pas consacrer beaucoup de temps à la lecture. Puis, finalement, lorsque la chasse à l’homme s’entreprend véritablement dans Rome, j’ai pu savourer l'intrigue alors que Robert Langdon (le célèbre personnage de Brown) résoud les énigmes les unes après les autres. Et que dire de la fin qui va de rebondissement en rebondissement, jusqu'au dénouement final. Incroyable comme fin, réellement à couper le souffle.

Bref, ce fût un bon divertissement. J'ai aussi aimé en apprendre plus sur Rome et le Vatican, sur la religion (et la façon dont elle est présentée à la face du monde), sur l'histoire de l'art (et son rôle dans l'Histoire avec un grand H).

Plusieurs personnes m'ont demandé si j'avais préféré ce livre au Da Vinci Code du même auteur. Je dois avouer que je ne sais pas trop. Premièrement, il y a trop longtemps que j'ai lu le Da Vinci Code pour m'en souvenir avec précision. Deuxièmement, je crois qu'il ne s'agit pas du même genre d'intrigue. Donc, je ne me prononcerai pas officiellement sur ce sujet.

Maintenant que j'ai terminé ma lecture, je vais louer le film dès que j'ai une soirée de libre. Je vous redonnerai des nouvelles quand ce sera fait. J'espère qu'on n'aura pas charcuter la fin de l'histoire pour le cinéma comme ce fût le cas pour Da Vinci Code...