samedi 16 octobre 2010

Je préfère les crocodiles aux tortues


Après avoir lu Les yeux jaunes des crocodiles, de Katherine Pancol, je me suis lancée dans la lecture de La valse lente des tortues avec beaucoup d'enthousiasme.

Le livre débute à peu près là où l'histoire s'était arrêtée dans le premier tome. "Joséphine a déménagé à Passy grâce au succès de son livre. Elle s'étonne du comportement de ses nouveaux voisins, s'occupe de Zoé sa fille cadette, cherche l'amour, et se demande si elle ne l'a pas trouvé en la personne de Philippe, son beau-frère. Mais une série de meurtres trouble la tranquillité de son quartier et Joséphine échappe à une agression..."

À partir de là, l'ambiance feutrée et tranquille à laquelle Pancol nous avait habitué dans le premier tome s'effrite peu à peu pour laisser la place à une sorte d'ambiance de série noire. Il m'a semblé que cela contrastait tellement qu'on ne se croirait plus dans le même livre. Vers la fin, on se croirait presque plongé dans un roman d'Agatha Christie alors que presque tous les voisins de Joséphine sont soupçonnés d'être le tueur en série et que les visites au commissariat de police se multiplient.

J'aime bien ce type de roman où il faut identifier le coupable avant de le lire écrit noir sur blanc, par contre, ce n'était pas du tout le genre de roman auquel je m'attendais. Je m'attendais à lire une petite histoire tranquille sur le but de la vie et la quête du bonheur par de petits gestes du quotidien, je m'attendais à accompagner Joséphine dans la rédaction d'un deuxième ouvrage, je me suis retrouvée plongée dans une intrigue, presqu'un jeu de chat et de souris. C'était un peu décevant et c'est probablement la raison pour laquelle j'ai mis tant de temps à terminer la lecture de ce livre.

Bon, cela ne m'empêchera pas de lire le troisième tome, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Et j'espère que cette fois plonger dans une vraie suite du premier tome. Cependant, je vais attendre qu'il soit disponible en format de poche.